Gestion de projet

Comment choisir un bon prestataire web en 2025 (et ce que vous ne devriez plus jamais accepter)

Photo Nicolas Bardot

Nicolas Bardot

CO-Founder & Directeur Artistique

Date

31 août 2025

Temps de lecture

7 minutes

Client s'accordant avec ses prestataires

Introduction

Confier la création de son site internet ou le développement de son application à un prestataire est un moment décisif pour une entreprise. Pourtant, beaucoup tombent encore dans les mêmes pièges : site livré non conforme, absence de SEO, design daté, ou pire… aucune autonomie sur le back-office. À l’ère où le digital est souvent le premier point de contact avec vos clients, il est impensable de confier votre image à n’importe qui.


Le marché s’est complexifié : agences full-service, freelances spécialisés, studios no-code, prestataires offshore… Comment s’y retrouver ? Quels critères analyser ? Et surtout, quelles pratiques ne plus jamais tolérer ? Ce guide va vous aider à y voir clair, que vous soyez entrepreneur, chargé de com’ ou responsable marketing.

Identifier vos besoins avant de chercher un prestataire

Avant même de lancer des appels d’offres ou de demander des devis, commencez par poser les bases de votre projet. Beaucoup de déceptions viennent d’un malentendu initial : vous pensiez vouloir un site vitrine simple, alors que le prestataire vous livre un CMS complexe. Ou à l’inverse, vous avez besoin d’un tunnel de conversion optimisé, et on vous vend une landing page statique.


Prenez le temps de définir :

  • Ce que doit faire votre site (objectif principal)
  • Les fonctionnalités nécessaires (formulaire, espace membre, blog, paiement…)
  • Votre budget (avec une marge réaliste)
  • Le niveau d’autonomie attendu (souhaitez-vous tout gérer après livraison ?)

Une fois ces éléments posés, vous pourrez mieux challenger les propositions et repérer ceux qui cherchent à vous vendre ce qu’ils savent faire, plutôt que ce dont vous avez besoin.

Ce que vous ne devriez plus jamais accepter

Certains signes devraient automatiquement vous faire fuir un prestataire. Non, ce n’est pas normal de devoir payer 300 € pour modifier un texte. Non, ce n’est pas normal de devoir passer par l’agence à chaque fois que vous voulez ajouter un produit. Non, un site sans responsive ni SEO de base, ce n’est pas "normal pour ce prix-là".


Voici une liste non exhaustive de pratiques inacceptables en 2025 :

  • Un site sans optimisation mobile ni temps de chargement correct
  • Un CMS fermé ou propriétaire, sans accès administrateur
  • Aucun transfert de compétences après livraison
  • Des maquettes inexistantes ou non validées
  • L’absence totale de suivi ou de garantie après mise en ligne

Un bon prestataire ne vous enferme pas. Il vous accompagne, vous forme, vous donne la main sur votre site, et reste joignable après. Sinon, ce n’est pas un prestataire : c’est un vendeur de galères.

Comprendre les différents types de prestataires web

En 2025, les profils sont variés, et il n’y a pas de modèle universel. Le bon prestataire, c’est celui qui correspond à vos besoins, vos contraintes et votre mode de fonctionnement. Voici les grandes familles :

L’agence web (locale ou nationale)

Souvent pluridisciplinaire, elle peut prendre en charge l’intégralité du projet : stratégie, design, dev, SEO, maintenance. Idéal pour les projets complexes ou les structures qui veulent un seul interlocuteur. Attention toutefois aux agences qui sous-traitent en cascade ou qui n’ont pas une réelle expertise technique en interne.

Le freelance spécialisé

C’est un profil très courant : développeur, webdesigner, intégrateur… Il peut offrir une vraie expertise ciblée, souvent à des tarifs plus abordables. Mais il faudra parfois composer avec ses disponibilités, et gérer vous-même d’autres aspects du projet.

Le studio no-code / low-code

De plus en plus populaire, ces prestataires utilisent des outils comme Webflow, Bubble ou Framer. Leurs avantages : des délais rapides, des coûts maîtrisés, une grande autonomie une fois le site livré. Attention cependant à bien cadrer la scalabilité du projet : tout n’est pas possible avec du no-code.

Les questions à poser pour éviter les mauvaises surprises

Un bon prestataire ne vous vend pas un prix. Il vous explique un process, une méthode, un accompagnement. Et vous, de votre côté, vous devez creuser pour comprendre avec qui vous travaillez vraiment. Voici une liste de questions simples, mais puissantes :

  • Quel est le périmètre exact de la prestation ? (et ce qui n’est pas inclus)
  • Qui sera votre interlocuteur tout au long du projet ?
  • À quoi ressemblera votre site techniquement (CMS, responsive, SEO de base…) ?
  • Est-ce que vous aurez la main complète sur les contenus ? (textes, images, etc.)
  • Le site est-il évolutif ? Peut-on le faire grandir dans 6 mois, 1 an ?
  • Est-ce qu’une formation ou une documentation est prévue ?
  • Quel est le délai moyen de livraison ? Et que se passe-t-il en cas de retard ?
  • Y a-t-il une garantie technique après la mise en ligne ?

Vous serez surpris du nombre de prestataires qui ne savent pas répondre clairement à ces questions. Et c’est souvent un très bon indicateur de professionnalisme (ou pas).

Les signaux faibles à ne pas ignorer

Parfois, ce n’est pas ce que dit un prestataire qui doit vous alerter, mais ce qu’il ne dit pas. Une proposition trop floue, un discours trop technique pour noyer le poisson, une volonté de faire vite sans cadrage clair… Autant de signaux qu’il ne faut pas balayer d’un revers de main.


Méfiez-vous aussi des prestataires qui critiquent systématiquement la concurrence, ou qui vous promettent la lune pour un budget ridicule. Les bons savent dire "non", expliquer pourquoi, et proposer des alternatives cohérentes. Ils ne cherchent pas à vous flatter, mais à vous accompagner intelligemment.

Personne hésitant

Le devis : ce que vous devez lire entre les lignes

Un devis bien fait est déjà un gage de sérieux. Il doit détailler les phases du projet, les livrables attendus, les délais, les outils utilisés. S’il tient sur une seule ligne ("Création site web : 3000 €"), passez votre chemin. Vous n’achetez pas un produit, vous vous engagez dans une collaboration.


Demandez également un aperçu du planning : combien de temps pour la conception ? Pour les maquettes ? Pour les tests ? Y a-t-il une phase de validation ? Qui rédige les contenus ? Tous ces points doivent être clairs, dès le départ.


Et surtout, soyez vigilant sur les frais cachés : hébergement obligatoire via leur structure, licence CMS imposée, frais de support mensuel automatique… Ce sont des détails qui peuvent faire exploser la facture sur le long terme.

L’après : maintenance, support, évolutivité

Un bon site n’est jamais figé. Vous aurez envie (ou besoin) de le faire évoluer : nouvelles pages, optimisation SEO, ajout de fonctionnalités… Le prestataire doit vous proposer un plan clair pour cela. Pas forcément un contrat longue durée, mais au moins des modalités d’accompagnement.


Certains prestataires proposent des packs de maintenance mensuelle. D’autres facturent à la demande. L’essentiel est de savoir ce qui est prévu, à quel tarif, et avec quels délais d’intervention.

Julien Mathis et Nicolas entrain de discuter d'un projet

Et si ce n’est pas le prestataire qui s’en occupe à terme ? Assurez-vous qu’il vous transmet tous les accès, un guide de prise en main, les codes d’accès aux outils liés (hébergeur, domaine, analytics…). C’est votre site. Vous devez pouvoir en reprendre le contrôle, quoi qu’il arrive.

Conclusion : Choisir un prestataire, c’est comme choisir un partenaire

Derrière une prestation web, il y a une relation humaine. Le bon prestataire, ce n’est pas juste celui qui facture le moins ou qui promet de tout faire en 2 semaines. C’est celui qui comprend vos enjeux, qui vous parle clairement, qui respecte votre autonomie et qui construit une base solide pour la suite.


Prenez le temps de comparer. Posez les bonnes questions. Ne vous laissez pas impressionner par du jargon technique ou des interfaces tape-à-l’œil. Et surtout : faites-vous confiance. Si un échange vous met mal à l’aise ou vous semble flou, ce n’est pas bon signe. Vous investissez dans un outil qui sera au cœur de votre communication digitale. Il mérite mieux qu’un devis à l’arrache ou une promesse vide.


En 2025, on ne cherche pas juste un prestataire web. On cherche un allié.

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